monogamie - 20 février 2017
monogamie.
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monogamie
1- Les premiers vivants sont monocellulaires.
Ils deviennent de plus en plus complexes et un certain nombre deviennent eucaryotes c'est-à-dire des cellules avec noyau où apparaît la macromolécule ADN qui a deux fonctions : maintenir l'intégrité de la cellule et reconstruire un vivant nouveau enrichi de mutations nouvelles.
Certains sont autotrophes: ils trouvent leur ressources de vie dans leur environnement comme l'eau et l'énergie solaire. D'autres sont hétérotrophes: ils trouvent leurs ressources de vie en ingérant d'autres vivants autotrophes ou hétérotrophes.
Les fungi sont un cas particulier: hétérotrophes mais immobiles, ils sont immobiles donc sans cerveau comme les végétaux.
2) La reproduction
Au stade de vivant monocellulaire, la reproduction se fait par scissiparité: la cellule-mère se scinde en deux cellules filles. Chacune emporte une copie de l'ADN maternelle enrichie d'un certain nombre de mutations.
Il y a 600 millions d'années, certains vivants monocellulaires s'unissent pour former des vivants multicellulaires. Un vivant multicellulaire est un vivant qui comporte des groupes de cellules qui se sont spécialisés dans un fonction précise. Chez l'humain, il en existe environ 80 groupes comme le sang, les os, l'épiderme, etc ... Plus le vivant multicellulaire est important et complexe plus son ADN comporte de paires de bases, en général. Le rôle de l'ADN reste le même. D'un côté, de l'apparition à la disparition d'un vivant multicellulaire, il en assure l'intégrité autant que faire se peut en reconstituant les tissus dans leur bon état de fonctionnement. D'un autre, il est l'agent principal de la reproduction de l'espèce au travers de la reproduction sexuelle.
La reproduction reconstruit, en général, un vivant complet à partir de la fusion d'un gamète femelle et d'un gamète femelle.
3 - Ce processus est à l'origine de la monogamie et de la monogamie.
Dans la reproduction sexuée, interviennent, en général, trois vivants: le porteur du gamète femelle, le porteur du gamète mâle et le résultat de la fusion des deux gamètes.
Pour créer un zygote, il faut nécessairement deux vivants. Il y a alors une relation privilégiée entre ces deux vivants, puisque chacun donne au zygote un exemplaire complet de son génome.
Se rencontrer et mélanger les ovules de l'un au sperme de l'autre est le stade 0 de la reprocuction. C'est le cas de la majorité des plantes et d'une partie des animaux comme par exemple un grand nombre de poissons chez lesquels il y a une courte rencontre furtive et une rapide séparation définitive. Il y a un risque: il n'est pas certain que les ovules soient déposés là où se trouve le sperme.
L'évolution a donc créé chez les animaux le comportement génésique. A un moment de sa vie, la femelle et le mâle d'une même espèce se sentent attirés irrésistiblement l'un vers l'autre. On aboutit à la reproduction entre deux partenaires qui se sont choisis.
Puis vient le stade où les parents protègent leur zygote jusqu'à ce qu'il devienne viable.
La majorité des humains sont monogames: une femme vit avec un homme. La monogamie chez les humains est souvent éternelle car la prise en charge du nouveau vivant peu durer plusieurs années. Une forte minorité des humains est poligyne dans le cas où un homme vit avec plusieurs femmes et une petite minorité est polyandre dans le cas où une femme vit avec plusieurs hommes.
4 - En conclusion.
Le modèle monogamique l'emporte chez les humains. Si l'on prend en compte tous les vivants animaux, c'est la polygamie qui l'emporte. Comme les deux coexistent sur Terre mais que les animaux non humains sont immensément plus nombreux que les humains, le modèle dominant est la polygamie.
Copyright GS - 20 février 2017