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Il semble que lors de la spéciation des primates humains, on en comptait environ 100 000 individus il y a 200 000 à 300 000 ans . Ils seraient passés à 400 millions au début de l'ère chrétienne et à 1 milliard en 1800. Et enfin en 2022, ils sont 8 milliards.
Plus les vivants d'une espèce sont nombreux plus leur empreinte écologique est importante.
On parle dans ce cas d'externalités. Elles peuvent être positives. Par exemple, les abeilles favorisent la pollinisation des plantes à fleurs. Elles peuvent être négatives quand une usine polluante ferme ses portes et qu'elle laisse le territoire qu'elle occupait impropre à la vie ou lorsqu'elle rejette ses eaux usées dans les rivières.
Depuis plus de 50 ans, des scientifiques insistent sur les externalités négatives des primates humains. On a tendance à estimer que ce phénomène est devenu de plus en plus massif avec l'explosion industrielle de la fin du XVIII° siècle soit le moment où ceux-ci passent le cap du milliard d'individus.
A présent, un grand nombre de primates humains estiment qu'il faut juguler cette évolution c'est à dire de revenir, au mieux, à une situation écologique d'avant cette explosion.
Il semble que ce ne sont pas les primates humains qui peuvent résoudre ce problème: comment 8 milliards d'entre eux peuvent-ils produire la quantité d'externalités négatives d'un milliard.
Il faut se rendre à l'évidence que même si leur évolution y contribue certainement, elle ne se fait pas sans l'évolution des autres vivants - plantes et animaux - et l'évolution de la Terre et de l'univers.
Copyright GS, 29 septembre 2023