L'univers n'est pas infini...

Éthologie

... mais à la dimension d'un humain, il l'est. On estime qu'il y a plus de 7,6 milliards d'humains en vie actuellement ce qui est une forme d'infini. Ce qui compte pour chacun des humains, c'est sa vie depuis son apparition jusqu'à sa disparition. C'est également une forme d'infini car à chaque instant tout est possible.

Un humain vit dans un groupe plus ou moins compact et comme les grands groupes d'autres vivants - oiseaux ou mammifères - il a un territoire auquel il est attaché pour ses ressources de vie ( s'alimenter, se réfugier) ou ses ressources de reproduction ( sa famille, son pays). Un flamant rose ou un manchot empereur retrouve toujours son partenaire et son rejeton malgré la foule compacte et indiscernable où il se trouve.

Lorsqu'un humain, un flamant rose ou un manchot empereur apparaît, il ne reconnait ses parents que parce qu'ils s'occupent de lui 24h sur 24. Rien ne dépend de sa volonté ou de son choix. Au fur et à mesure qu'il croît son autonomie augmente jusqu'à l'indépendance. Au cours de ce parcours, il a acquis des habitudes définitives qui l'amène à agir comme ses parents vis à vis de lui dès le moment où lui se trouve en face de sa propre progéniture.

Il est délicat de parler d'instinct. Certains disent que le seul instinct d'un bébé est celui de téter lorsqu'il ressent la faim. Il tête parce qu'un sein se présente à sa bouche. Si la mère présente un sein c'est parce qu'elle en a bénéficié elle-même à sa naissance et qu'elle a vu l'opération se répéter à chaque fois qu'une mère donnait naissance à un enfant.

On peut parler d'instinct dans ce cas parce que le besoin de ressources de vie se manifeste par la faim et que la faim pousse l'enfant à téter la sein ou le biberon qui se présente. La faim et la succion sont instinctives et acquises par la synapsisation génétique avant la naissance. La présentation du sein ou du biberon sont acquis par la synapsisation éducative après la naissance.

Il en va de même pour les ressources de reproduction. Le sexe et le besoin de reproduction sont acquis avant la naissance par synapsisation génétique. La rencontre des sexes et la reproduction sont acquis par la synapsisation éducative après la naissance.

Les synapsisations génétiques sont un acquis évolutif d'une espèce et sont identiques pour tous les représentants de l'espèce. Les synapsisations éducatives sont variables selon les sous-groupes de l'espèce et selon chacun des individus. Une famille "unie et heureuse" produit tendanciellement des descendants "unis et heureux". A l'inverse des familles "désunies et malheureuses" produisent tendanciellement des descendants "désunis et malheureux". Comme les "malheureux" sont moins bien adaptés, les "heureux" ont tendance à être majoritaire ou à tendre vers un retour à un comportement "heureux et uni". 

 Conclusion

108 milliards d'humains ont vécu ou vivent actuellement. Leurs sexes et leur besoin de reproduction sont identiques mais il y a 108 milliards de "romans" sur leurs rencontres sexuelles et leurs reproductions.

Rappel sur la notion de synapse:

Chaque humain produit ( synapsisation) à partir du moment où son système nerveux est constitué entre 1 à 2 millions de synapses par seconde qu'on peut considérer comme une sorte de cablage de son comportement conscient et inconscient. ( voir la fiche Wikipedia)

Voir également:

Elagage synaptique

Synaptogenèse

NB: nous n'utilisons pas synaptogenèse mais synapsisation car le premier terme fait partie du vocabulaire biologique alors que nous nous situons dans le domaine éthologique.

 Copyright GS - 17 novembre 2018