reproduction - 4 octobre 2016
Reproduction et ressources de vie
Ethologie
Bribe
Reproduction et ressources de vie
1 - La biologie évolutive des animaux crée un dimorphisme fort entre la femelle et le mâle et sépare les espèces en deux catégories: la femelle qui porte les nouveaux vivants et le mâle qui ne les porte pas.
Tout semble se jouer autour de la femelle.
2 - Il y a le service minimum: porter les œufs puis une fois pondus, les laisser aller au gré de l'environnement comme chez les poissons, par exemple. Cela est possible parce que la mer transporte les nouveaux vivants et qu'elle comporte un grand de matières nutritives en suspension
3 - Les animaux terrestres n'ont pas ce service compris de la mer. S'ils laissent leur œuf là où il apparaît, cet oeuf est condamné à disparaître. Ils doivent nourrir leurs descendants jusqu'à ce qu'ils soient autonomes. Cela constitue une gène pour la quête des ressources de vie des parents.
On trouve chez les animaux terrestres un grand nombre de solutions.
a) - La femelle porte l'œuf et elle le nourrit jusqu'au sevrage. Le mâle n'intervient qu'au moment de la fécondation. Au lendemain du sevrage, la femelle et le mâle retrouvent leur égalité face à la quête des ressources de vie
b) - La femelle et le mâle forment un couple avec un partage des tâches ou non dans la quête des ressources de vie. Cela peut-être un couple égalitaire comme chez un grand nombre d'oiseaux ou inégalitaire comme chez l'humain , couple temporaire comme chez certains oiseaux - le temps de l'autonomisation des descendants - ou éternel comme chez certains primates dont l'humain.
c) Une attention particulière doit être accordé aux animaux eu-sociaux. La création d'un couple éternel dans un contexte de sociabilité est la cas extrême du dimorphisme sexuel. Chez les hyménoptères, seule la "reine" est en quête des ressources de reproduction. Elle est entourée d'une multitude de "sujets" qui sont chargés uniquement de la quête des ressources de vie.
La quête des ressources de reproduction est permanente et elle vient sans cesse perturber les systèmes vivants mis en place par chaque espèce. Par exemple, les humains forment des couples monogamiques ou polygamiques éternels mais ces couples ne sont pas indestructibles. Ils sont très souvent contournés. Ce qui n'est pas le cas des insectes sociaux.
Copyright GS - 4 octobre 2016