monogamie 02 - 1° juin 2020*

monogamie 02

Éthologie

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monogamie 02

 

 

 

Une histoire naturelle de la monogamie

 

Il s'agit d'une conférence faite en 2014 par Frank Cézilly, biologue

La monogamie dont il est question dans cette conférence ne concerne que les multicellulaires actuels et principalement les animaux. 

Il manque les plantes et la perspective évolutionniste. Frank Cézilly invoque Charles Darwin que l'on estime être "l'inventeur" de la notion d'évolution. Mais ce dernier ne fait pas le lien entre les vivants animaux et l'ensemble des vivants, probablement parce que l'époque ne le permettait pas du point de vue scientifique. Pour les mêmes raisons, il n'étudie pas non plus l'évolution des vivants depuis leur apparition et n'en fait pas le lien avec l'évolution de l'Univers.

Frank Cézilly annonce qu'il ne parle pas de la monogamie chez les humains. Et c'est une bonne idée car, la traitant du point de vue biologique, il donne le cadre général de la reproduction chez les animaux donc également chez les humains.

Points notables

1) 92% des oiseaux, 12% des primates ( dont l'humain) et 5% des mammifères sont monogames occasionnels - un seul cycle de reproduction et de nourrissage des nouveaux vivants - ou éternels, beaucoup moins nombreux.

2) Le gamète femelle - l'ovocyte - est très grand proportionnellement et petit nombre car il est déjà proche de la première cellule - le zygote - du nouveau vivant tandis que le gamète mâle - le spermatozoïde -  est minuscule car il transporte essentiellement un fil ADN et il est produit en grande quantité. Le conférencier en conclut que c'est la raison de l'hyper activité des mâles et de leur prééminence, dans de nombreux cas.

- Désaccord. Dès l'origine, lors de la reproduction, le matériel nécessaire c'est la première cellule et deux fils d'ADN différents. Par convention, on appelle femelle, l'animal qui apporte l'ovocyte. 

- Désaccord partiel sur le fait que cela entraine chez la femelle le choix de la qualité des partenaires et chez le mâle, le choix de la quantité. 

- Par contre, il y a accord sur le fait que cette organisation a des conséquences importantes sur les "destins" de la femelle et du mâle. 

- Rappel: comme la femelle porte, en général, un chromosome sexuel XX - femelle/femelle - et le mâle, un chromosome XY  - femelle/mâle - la sex ratio donne tendanciellement 50% de nouvelles femelles et 50% de nouveaux mâles. 

3) Le conférencier ne traite pas à fond les causes des 92% de monogamie chez les oiseaux. Il semble que la nidification dans les arbres qui est un milieu très instable oblige ces vivants à plus de coopération mutuelle. Les autres explications sont très intéressantes.

4) Rappel utile de sa part. Dans les zones tropicales, il y a moins de saisons que dans les zones tempérées: les animaux ont tendance à se reproduire toute l'année.

5) Le conférencier  parle de l'écologie comportementale comme d'une extension de l'éthologie mais qu'elle souffre d'anthropomorphisme. Voici les désaccords de Réconciliations avec cette science.

- Elle concerne principalement les animaux

- Elle ne parle pas des vivants non animaux

- Elle ne présente pas le contexte de l'évolution depuis les procaryotes; les monocellulaires eucaryotes et l'apparition des multicellulaires

- L'humain est mis de côté, pour ne pas dire "au-dessus".

6) Il faut lire le livre d'Olivia Judson "Manuel Universel d’Éducation Sexuelle". Il est écrit avec beaucoup d'humour ce qui en rend la lecture nullement rébarbative et il montre que les insectes loin d'être aussi insignifiants du point de vue humain ont des modalités de reproduction immensément variables ... et intéressantes. Aussi intéressantes que celles des autres vivants dont l'humain. Petite claque aux anthropomorphes indécrottables.

Copyright GS - 1° juin 2020

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